• Antibiotics in severely malnourished children: systematic review of efficacy, safety and pharmacokinetics Systematic Reviews

    Lazzerini, Marzia; Tickell, David

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer de façon systématique la preuve de l'application des directives de l'Organisation mondiale de la Santé recommandant les antibiotiques à large spectre chez les enfants présentant une malnutrition aiguë sévère (MAS). MÉTHODES: Les recherches ont été réalisées dans les registres des essais CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB Abstracts, ainsi que dans d'autres registres d'essais en cours. Des experts ont été contactés. Des recherches ont également été effectuées manuellement sur des listes de référence et des comptes rendus de conférence. Tous les types d'étude, à l'exception des rapports de cas uniques, ont été inclus. RÉSULTATS: Deux essais contrôlés randomisés (ECR), une étude avant/après et deux rapports rétrospectifs sur l'efficacité et la sécurité cliniques ont été récupérés, avec 18 études pharmacocinétiques. La qualité des essais était généralement médiocre et les résultats n'ont pas pu être mis en commun à cause de leur hétérogénéité. L'amoxicilline orale pendant 5 jours était aussi efficace que la ceftriaxone intramusculaire pendant 2 jours (1 ECR). Pour la MAS sans complication, l'amoxicilline n'a montré aucun avantage par rapport à un placebo (1 étude rétrospective). L'introduction d'un régime normalisé utilisant l'ampicilline et la gentamicine a considérablement réduit la mortalité chez les enfants hospitalisés (rapport des cotes, RC: 4.0; intervalle de confiance de 95%, IC: 1,7-9,8; 1 étude avant/après). Le chloramphénicol oral était aussi efficace que le triméthoprime-sulfaméthoxazole chez les enfants souffrant de pneumonie (1 ECR). Les données pharmacocinétiques suggèrent que des doses normales de pénicilline, de cotrimoxazole et de gentamicine sont sans danger chez les enfants souffrant de malnutrition, alors que la dose ou la fréquence du chloramphénicol nécessite un ajustement. Les preuves existantes ne sont pas assez solides pour clarifier davantage les recommandations en matière de traitement antibiotique chez les enfants souffrant de MAS. CONCLUSION: De grands ECR sont nécessaires afin de définir le traitement antibiotique optimal chez les enfants souffrant de MAS avec ou sans complications. Des recherches supplémentaires dans la toxicité de la gentamicine et du chloramphénicol et dans la pharmacocinétique de la ceftriaxone et de la ciprofloxacine sont également requises.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Revisar sistemáticamente los datos que apoyan las directrices de la Organización Mundial de la Salud que recomiendan la administración de antibióticos de amplio espectro en niños con desnutrición grave (NDG). MÉTODOS: Se realizó una búsqueda en los resúmenes CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB y en los registros de ensayos en marcha. Nos pusimos en contacto con expertos en la materia. Se realizaron búsquedas manuales en listas de referencia y en actas de congresos. Se incluyeron todo tipo de estudios, excepto los informes de casos clínicos individuales. RESULTADOS: Se recuperaron dos ensayos controlados aleatorizados (ECA), un estudio comparativo del antes y el después y dos informes retrospectivos sobre eficacia clínica y seguridad, junto con 18 estudios de farmacocinética. La calidad del ensayo fue generalmente baja y los resultados no se pudieron agrupar debido a su heterogeneidad. El tratamiento con amoxicilina por vía oral durante 5 días resultó ser tan efectivo como la ceftriaxona intramuscular durante 2 días (1 ECA). La amoxicilina no superó los beneficios de un placebo para el tratamiento de niños con desnutrición grave que no presentaban otras complicaciones (1 estudio retrospectivo). La introducción de un tratamiento estandarizado con ampicilina y gentamicina redujo de manera significativa la mortalidad entre los niños hospitalizados (oportunidad relativa, OR: 4,0; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,7-9,8; 1 estudio comparativo del antes y el después). El tratamiento con cloranfenicol por vía oral resultó ser tan efectivo como la combinación de trimetoprima y sulfametoxazol en el tratamiento de niños con neumonía (1 ECA). Los datos de farmacocinética sugieren que las dosis normales de penicilinas, asociación de trimetroprim y sulfametoxazol y gentamicina resultan seguras en niños malnutridos, mientras que, en el caso del cloranfenicol, deberían ajustarse las dosis o la frecuencia de administración. Las evidencias existentes no son lo suficientemente sólidas para aclarar más las recomendaciones sobre tratamientos de antibióticos en niños con desnutrición grave. CONCLUSIÓN: Es necesario realizar amplios ECA para definir el tratamiento óptimo con antibióticos de los niños con desnutrición grave con y sin complicaciones. También es necesario investigar mejor la toxicidad de la gentamicina y el cloranfenicol y la farmacocinética de la deftriaxona y de la ciprofloxacina.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To systemically review the evidence in support of World Health Organization guidelines recommending broad-spectrum antibiotics for children with severe acute malnutrition (SAM). METHODS: CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB Abstracts and ongoing trials registers were searched. Experts were contacted. Conference proceedings and reference lists were manually searched. All study types, except single case reports, were included. FINDINGS: Two randomized controlled trials (RCTs), one before-and-after study and two retrospective reports on clinical efficacy and safety were retrieved, together with 18 pharmacokinetic studies. Trial quality was generally poor and results could not be pooled due to heterogeneity. Oral amoxicillin for 5 days was as effective as intramuscular ceftriaxone for 2 days (1 RCT). For uncomplicated SAM, amoxicillin showed no benefit over placebo (1 retrospective study). The introduction of a standardized regimen using ampicillin and gentamicin significantly reduced mortality in hospitalized children (odds ratio, OR: 4.0; 95% confidence interval, CI: 1.7-9.8; 1 before-and-after study). Oral chloramphenicol was as effective as trimethoprim-sulfamethoxazole in children with pneumonia (1 RCT). Pharmacokinetic data suggest that normal doses of penicillins, cotrimoxazole and gentamicin are safe in malnourished children, while the dose or frequency of chloramphenicol requires adjustment. Existing evidence is not strong enough to further clarify recommendations for antibiotic treatment in children with SAM. CONCLUSION: Large RCTs are needed to define optimal antibiotic treatment in children with SAM with and without complications. Further research into gentamicin and chloramphenicol toxicity and into the pharmacokinetics of ceftriaxone and ciprofloxacin is also required.
  • Maternal depression and early childhood growth in developing countries: systematic review and meta-analysis Systematic Reviews

    Surkan, Pamela J; Kennedy, Caitlin E; Hurley, Kristen M; Black, Maureen M

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier la relation entre dépression maternelle et croissance infantile dans les pays en développement par un examen systématique de la documentation et une méta-analyse. MÉTHODES: Six bases de données ont été consultées pour les études sur la dépression maternelle et la croissance des enfants dans les pays en développement, publiées jusqu'en 2010. Les méthodes standard de méta-analyse ont été suivies et les odds ratios (OR, rapports des chances) mis en commun pour l'insuffisance pondérale et le retard de croissance des enfants de mères déprimées ont été calculés en utilisant des modèles à effets aléatoires pour toutes les études et pour les sous-ensembles d'études qui répondaient aux critères stricts de conception d'étude, d'exposition à la dépression maternelle et de variables de résultat. Le risque attribuable dans la population (RAP) a été estimé pour des études sélectionnées. RÉSULTATS: Dix-sept études, incluant un total de 13 923 paires de mère et enfant de 11 pays, remplissaient les critères d'inclusion. Les enfants de mères souffrant de dépression ou de symptômes dépressifs étaient plus susceptibles de présenter une insuffisance pondérale (IP: 1,5; intervalle de confiance, IC, de 95%: 1,2-1,8) ou un retard de croissance (IP: 1,4; IC de 95%: 1,2-1,7). La sous-analyse de trois études longitudinales a montré un effet plus important: l'OR pour insuffisance pondérale était de 2,2 (IC de 95%: 1,5-3,2) et pour retard de croissance, de 2,0 (IC de 95%: 1,0-3,9). Le RAP des études sélectionnées a indiqué que si la population infantile était entièrement non-exposée à des symptômes dépressifs maternels, 23 à 29% d'enfants en moins souffriraient d'insuffisance pondérale ou de retard de croissance. CONCLUSION: La dépression maternelle est associée à l'insuffisance pondérale et au retard de croissance de la petite enfance. De rigoureuses études prospectives sont nécessaires pour en identifier les mécanismes et les causes. L'identification précoce, le traitement et la prévention de la dépression maternelle peuvent aider à réduire le retard de croissance et l'insuffisance pondérale des enfants dans les pays en développement.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Investigar la relación entre la depresión materna y el crecimiento infantil en países en vías de desarrollo a través de una revisión bibliográfica sistemática y un metaanálisis. MÉTODOS: Se realizó una búsqueda en seis bases de datos para hallar estudios realizados en países en vías de desarrollo sobre la depresión materna y el crecimiento infantil que hubieran sido publicados antes de 2010. Se emplearon métodos metanalíticos y se calculó el conjunto de oportunidades relativas (OR) del bajo peso y el retraso del crecimiento infantil en los hijos de madres con depresión, empleando modelos de efectos aleatorios para todos los estudios y subconjuntos de estudios que cumplieron los estrictos criterios de diseño de estudio, exposición a la depresión materna y variables de resultados. Se calculó el riesgo atribuible a la población (RAP) en los estudios seleccionados. RESULTADOS: Los criterios de inclusión se cumplieron en 17 estudios que incluyeron a un total de 13 923 parejas de madres e hijos procedentes de 11 países. Los hijos de madres con depresión o síntomas depresivos resultaron ser más proclives a tener peso bajo (OR: 1,5; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,2-1,8) o un retraso del crecimiento infantil (OR: 1,4; IC del 95 %: 1,2-1,7). El subanálisis de tres estudios longitudinales evidenció un efecto más contundente: la OR del peso insuficiente fue de 2,2 (IC del 95%: 1,5-3,2) y para el retraso en el crecimiento infantil, 2,0 (IC del 95%: 1,0-3,9). El RAP para los estudios seleccionados mostró que si se mantuviera la población infantil completamente al margen de los síntomas de depresión de las madres, entre un 23% y un 29% menos de niños tendría bajo peso o retraso en el crecimiento infantil. CONCLUSIÓN: La depresión materna se asoció al bajo peso y al retraso en el crecimiento en la primera infancia. Es necesario realizar estudios prospectivos rigurosos para identificar los diversos mecanismos y causas. La detección temprana, el tratamiento y la prevención de la depresión materna podrían ayudar a reducir el retraso en el crecimiento infantil y el peso insuficiente en los niños de los países en vías de desarrollo.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To investigate the relationship between maternal depression and child growth in developing countries through a systematic literature review and meta-analysis. METHODS: Six databases were searched for studies from developing countries on maternal depression and child growth published up until 2010. Standard meta-analytical methods were followed and pooled odds ratios (ORs) for underweight and stunting in the children of depressed mothers were calculated using random effects models for all studies and for subsets of studies that met strict criteria on study design, exposure to maternal depression and outcome variables. The population attributable risk (PAR) was estimated for selected studies. FINDINGS: Seventeen studies including a total of 13 923 mother and child pairs from 11 countries met inclusion criteria. The children of mothers with depression or depressive symptoms were more likely to be underweight (OR: 1.5; 95% confidence interval, CI: 1.2-1.8) or stunted (OR: 1.4; 95% CI: 1.2-1.7). Subanalysis of three longitudinal studies showed a stronger effect: the OR for underweight was 2.2 (95% CI: 1.5-3.2) and for stunting, 2.0 (95% CI: 1.0-3.9). The PAR for selected studies indicated that if the infant population were entirely unexposed to maternal depressive symptoms 23% to 29% fewer children would be underweight or stunted. CONCLUSION: Maternal depression was associated with early childhood underweight and stunting. Rigorous prospective studies are needed to identify mechanisms and causes. Early identification, treatment and prevention of maternal depression may help reduce child stunting and underweight in developing countries.
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